Au Starbucks (L) pendant une apré-midi pluvieuse [# Freee]

Ce jour là, Riley était en congé. C'était donc un des rares jours de la semaine, où elle pouvait se détendre, et profiter de la vie, la vraie xD. Elle s'était donc levée tard, vers 11h, en ouvrant ses petits yeux, et en observant sa chambre, dans la pénombre. Elle avait marché sur le parquet vernis, les yeux à demi-ouverts, presque encore plongée dans son sommeil. Elle s'étira, en poussant un baillement pas très distingué. Puis, elle se traîna péniblement vers la salle de bain, et se regarda dans le miroir rond, propre, impeccable. Ley', ne put s'empêcher de pousser un cri, lorsqu'elle vit la tête qu'elle avait ce matin, on pouvait aussi dire qu'elle n'avait pas beaucoup dormi cette nuit, vu qu'elle était allée à une fête chez des amis. Elle fit donc la moue, en regardant son refflet pathétique dans le miroir mural, puis, elle posa ses mains sur ses hanches. Elle finit par se coiffer, doucement, pour ne pas hurler de douleur. Elle attacha ses cheveux à l'aide d'une pince, et mit un bandeau rigide, assez large, noir, qui fesait un très joli contraste dans ses cheveux blonds vénitiens. Puis, elle ne put s'empêcher de mettre un peu de maquillage, mais pas trop non plus, pour rester un minimum naturelle. Oui, Riley n'était pas comme toutes ces filles, toutes pareilles, commes des clones, qui cachaient leur imperfection avec une couche épaisse de fond de teint.

Ainsi Riley marcha dans sa chambre, à pas lents et lourds, pour se diriger vers sa commode, elle enfila une de ses robes préférée, blanche, légère, qu'elle avait acheté la semaine dernière chez Chanel. On pouvait ainsi dire que son job en or lui offrait quelques opportunitées ainsi qu'un bon salaire. Une fois vêtue de cette robe superbe, qui dessinait parfaitement sa silhouette, elle décida de chercher des chaussures. Elle ouvrit son placard à chaussure, et vu les centaines de paires, alignées, qui s'étendaient sur plusieures rangées, elle en prit une au pif, c'était des escarpins noirs, vernis, absolument sublimes. Elle les mit donc, puis, elle prit son cabas Vuitton, et fourra un tas de truc dedans, comme ses malboro light, son portable, quelques magasines, et pleins de petite choses utiles pour une journée New Yorkaise. Ensuite, elle enfila son manteau à motif Burberry, et sortit de chez elle, en fesant claquer ses talons dans les couloirs sombres de son immeuble.

Une fois sortie, elle leva les yeux au ciel, pour voir le temps qui se préparait, et fut surprise de voir de gros nuages gris, menacants, qui sembalit s'abattre sur New York. Riley fronça les sourcils, en accompagnant ceci par un soupir. Puis, elle commenca à marcher dans une rue, qui s'etendait au loin. Elle appela un taxi, qui s'arrêta vers elle, en éclaboussant ses splendides chaussures. Ley' ne pu s'empêcher de lu crier à la figure

« Puta** mes chaussures ! Vous pouvez pas faire attention un peu ? c'est trop vous demander ou quoi ? Bon, alors, conduisez moi dans la 16 ème avenue, s'il vous plaît.. »

Décidemment, Riley ne se montrait pas des plus aimable aujourd'hui. Elle laissa le chauffeur démarrer, et s'abbatit sur la banquette de cuir, en fermant doucement ses yeux. Puis, elle fut tirée de sa réverie, par des klaxons tonitruants, qui résonnait aux alentours du taxi. Elle ouvrit ses beaux yeux bleus, et vu que dehors, il pleuvait. Elle lâcha un gros mot inaudible, puis elle se calma un peu. Après 1 heure de bouchons, elle fut déposée au début de la 16 ème rue. Elle balança un billet à la figure du chauffeur, claqua la portière avec rage, puis commenca à marcher dans la rue, avec un parapluie au dessus de la tête. Tout en marchant, elle pensait qu'elle n'avait vraiment pas été gentille avec ce pauvre chauffeur, elle était convaincue que c'était dû à son humeur très mauvaise, donc elle ne se fesait pas tant de soucis que ça. Elle courait presque sous la pluie, lorsqu'elle vu une enseigne au loin, celle de starbuck coffee.

Ainsi, elle entra dans le café, où régnait comme d'habitude, une ambiance chaleureuse et conviviale. Aussitôt, Riley laissa apparaître un sourire sur son visage, puis, elle resta un moment dans le hall, à humer la délicieuse odeur du café. Elle regarda la salle, bondée, où elle voyait ces gens, rires, sourirent et boire leur délicieux brevages. Elle s'adossa au comptoir, et fit un sourire à peine perceptible au serveur, en lui commanda un caffé avec de la crème. Ceci lui fut servi très vite, ce qui enchanta la bellle Riley. Elle alla vers la fênetre, où se trouvait deux fauteuils de velours rouge, autour d'une table basse. Elle se mit dans le fauteuil, enleva son manteau, et l'accrocha à un porte manteau non loin. Puis, elle commenca à boire son café, brûlant, amère, tout en regardant, le fauteuil vide, juste en face d'elle.. Elle espérait aumoins qu'il se remplirait bientôt.

La jeune Deena Davies s’était réveillée de très mauvaise humeur. Non seulement elle n’avait pas entendu son réveil sonner – ce qui la contrariait plus qu’il n’en fallait de mot pour le décrire – mais en plus, elle avait ouvert les yeux pour découvrir un ciel nuageux et tout brumeux, chose qu’elle détestait plus que tout. En fait, elle abhorrait l’hiver, la pluie et toute chose matérielle pouvant tomber du ciel. Ses cheveux non plus, d’ailleurs. Ce fut donc la mine boudeuse qu’elle s’extirpa de son lit et qu’elle se rendit dans la salle de bains. Evidemment, son teint ne souffrait pas – ou du moins pas encore – du mauvais temps qui régnait sur la Grosse Pomme, mais elle était persuadée qu’elle allait y laisser quelque chose – que ce soit des cheveux abîmés ou une paire de Manolo, les orages ne lui disaient rien de bon. Mais elle décréta que ce n’était pas le temps de ruminer. Elle avait toute la journée pour le faire, autant se préparer dans le calme. La jeune blonde glissa alors sous la douche, appliqua une crème hydratante pour ses cheveux, les rinça et laissa le jet lui traverser la peau pendant une bonne quinzaine de minutes avant de sortit. Elle se sentait déjà mieux et ce fut carrément en chantonnant qu’elle se rendit à sa chambre. Là, elle ouvrit son énorme dressing, dans lequel elle pouvait aisément cacher la moitié de sa famille, et prit un air hésitant, mais la solution lui sauta rapidement aux yeux. La jeune fille enfila donc une robe bulle grise puis son trench Chanel. Elle chaussa ensuite l’une de ses nombreuses paires de ballerines et prit son sac, ses lunettes mouche et son portable, qui traînait sur la table de nuit – au cas où une certaine femme l’appelerait au milieu de la nuit, en plein week-end. Bref, c’était une tenue simple, qui ne convenait peut-être pas suffisamment au temps qu’il faisait, mais elle ne comptait pas rester dans la rue bien longtemps. Le temps de se trouver un taxi, et elle était déjà devant le Starbucks, un parapluie à la main.

Ouf. C’était carrément épuisant, de patienter dans une voiturette jaune dont le chauffeur s’activait plus à insulter les autres voitures que de se frayer un chemin parmi elle. Evidemment, c’était compréhensible, puisque le moteur tournait, et l’argent à payer avec. Mais ce n’était pas un problème pour Deena, bien qu’elle ne fût pas une grande dépensière. Quand elle arriva enfin devant l’enseigne du café, elle laissé carrément un pourboire au chauffeur, qui s’en aperçut à peine. Elle trottina ensuite jusqu’à la porte, qu’elle poussa sans grand effort, puis elle referma son parapluie, ôta ses lunettes et parcourut des yeux la salle, bondée. Il était difficile de reconnaître quique ce soit, mais elle repéra rapidement une tête blonde qui ne lui était pas inconnue. En s’approchant plus, elle se rendit compte que ce n’était nulle autre que Riley Bergman, une des nombreuses rédactrices de Sparkle. Elle était assise près de la fenêtre, et, bien que l’emplacement ne l’enchentât guère, Deena s’y invita tout de même, gratifiant Riley d’un sourire rayonnant.

- Salut, je suis l’assistante d’Anna Cooper. Deena.

En fait, les deux filles ne s’étaient jamais réellement rencontrées, et Deena jugeait qu’en s’introduisant de la sorte, elle l’aiderait à mieux la situer. De toutes façons, elle ne semblait attendre personne et deux filles aussi jeunes n’auraient jamais manqué de quoi meubler leur conversation. Un éventail de choix se présentait à elles, à commencer par Anna elle-même – ou, tout du moins, le magasine lui-même. Personne n’aimait réellement parler d’Anna Cooper, de peur de se montrer trop, ou pas assez – et comme la rumeur disait que rien ne lui échappait, mieux valait rester sur ses guardes. Deena elle-même n’en parlait que rarement, en partie pour les mêmes raisons, mais aussi parce qu’elle jugeait qu’elle bouffait assez de son espace vital pour qu’elle se sente obligée d’en parler, en plus. Evidemment, il lui arrivait parfois de vouloir s’en plaindre, mais elle ne connaissait pas beaucoup de personnes dans la ville, et ses parents ne pouvaient certainement pas la comprendre. Au mieux, ils lui proposeraient de quitter le boulot, naïfs qu’ils étaient.

- Bghrr, quel temps.

Un simple coup d’œil à la fenêtre avait suffit à l’énerver, d’autant plus que le serveur tardait à arriver. Merde, elle avait déjà supporté l’insupportable trajet en taxi, elle n’allait pas, en plus, attendre tranquillement qu’un idiot invertébré fasse son entrée pour lui demander ce qu’elle voulait boire et prendre dix minutes pour lui rapporter sa boisson. Ok, c’étaient les mêmes idiots invertébrés qui lui sauvaient la vie quotidiennement lorsqu’il s’agissait du café d’Anna, mais l’argument ne tenait pas la route en dehors du contexte.